Abbaye Saint-Louis du Temple à Vauhallan

Posted in Bénédictines, Diocèse d’Evry, Province ecclésiastique de Paris

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L’histoire de notre monastère

En 1802, au cours de ses années de pérégrination due à la Révolution française, notre fondatrice, Mère Marie-Joseph de la Miséricorde (Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé) a pu réaliser, à Varsovie, dans l’Institut du Très Saint Sacrement, son voeu le plus cher : se consacrer à Dieu dans la vie bénédictine. En 1816, de retour à Paris, elle reçut du roi Louis XVIII le domaine du Temple pour y fonder un monastère. Elle avait une grande dévotion pour le roi Saint Louis IX, d’où la dénomination de l’Abbaye : Saint Louis du Temple. Expulsées de ce lieu en 1848, les moniales s’installèrent rue Monsieur, un lieu qui connut un grand rayonnement. Elles durent le quitter en 1938, et, après plusieurs années passées à Meudon, elles purent enfin s’installer en 1950 à Limon, dans un monastère qu’elles contribuèrent à édifier.

Le monastère aujourd’hui

Á l’Abbaye Saint-Louis du Temple à Vauhallan, nous sommes une trentaine de sœurs vivant sous la Règle de Saint Benoît. Nous célébrons quotidiennement la liturgie des Heures et l’Eucharistie (10h le dimanche, 12h en semaine), en grégorien et en français. Nous travaillons : atelier de reliure, artisanats, magasin monastique, services ménagers… et accueillons groupes et retraitant(e)s, ainsi que des personnes âgées valides.
Nous avons un riche patrimoine à faire découvrir, un musée historique (souvenirs de la Révolution française, de la famille royale, de notre fondatrice) et un musée d’art (œuvres de Mère Geneviève Gallois – 1888-1962) : auteur du « Petit Placide », elle a dessiné, peint, gravé, et réalisé les vitraux de notre église abbatiale.

Quelques particularités de notre monastère

Le plateau de Saclay est en grande mutation actuellement : agriculteurs, étudiants et chercheurs scientifiques en grandes écoles et laboratoires, associations cherchent à promouvoir un vivre ensemble, une synergie… Notre communauté est implantée en zone rurale, et nous cherchons à être, à notre place et selon notre vocation, participantes de cette aventure, en partageant avec ceux qui viennent à nous notre recherche de Dieu dans une vie communautaire de travail et d’accueil : une vie sobre, silencieuse, que nous souhaitons porteuse de sens pour le monde d’aujourd’hui. C’est ce qui nous a ouvertes à l’accueil, dans notre ancienne ferme, d’un « Jardin de Cocagne ».