« Voilà bien notre profession : chercher Dieu »
Guillaume de St Thierry,
Cistercien du XIIe siècle.
Le Christ Jésus nous a aimés jusqu’au bout de l’amour… par toute notre vie nous nous mettons à Son école, l’école de l’Amour. Moines du monastère bénédictin de Molesmes, Robert, Albéric, Étienne et leurs compagnons fondent en 1098 le « Nouveau monastère » dans la solitude de Cîteaux en Bourgogne. Dans l’élan d’un souffle nouveau, ils voulaient revenir à la Règle de Benoît, dans la pauvreté et la simplicité, à l’écart du monde.
Grâce à Bernard de Clairvaux et d’autres grands abbés, l’Ordre cistercien se répand en Europe. En 1153 on compte 340 monastères.
« La vie et le labeur de tant de frères et de sœurs ont donné naissance à un patrimoine spirituel solide, qui a trouvé son expression aussi bien dans les écrits, le chant, l’architecture et l’art que dans la saine gestion de leurs domaines » (Constitutions ocso).
Notre vie cistercienne est fondée sur les trois piliers de la Règle de St Benoît : prière liturgique, lectio divina et travail. L’amour de la Parole de Dieu qui devient miroir pour le moine, l’attachement à la personne de Jésus dans son humanité, l’amour filial pour Marie sa mère et notre mère, le goût et la recherche de l’intériorité pour y découvrir une présence cachée et y demeurer dans la douceur de l’amour : voilà en peu de mots les caractéristiques spirituelles de notre vie.
Et tout cela, nous le vivons au coude-à-coude d’une communauté de frères ou de sœurs engagés ensemble pour la vie.
« Lorsque Dieu aime, Il ne veut rien d’autre que d’être aimé, Il n’aime que pour qu’on l’aime sachant que l’amour rendra bienheureux tous ceux qui l’aimeront » Bernard de Clairvaux.
Depuis plus de neuf siècles, moines et moniales cisterciens signent cette charte de l’amour.
« Il faut risquer le tout dans les tout petits riens de tous les jours »
Fr Christophe, moine de Tibhirine.
… Venez et voyez !
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