Monastère Sainte-Claire à Cormontreuil

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L’histoire de notre monastère

Notre Monastère Sainte-Claire à Cormontreuil est neuf, il a été construit en 2000… Mais un monastère ne sort pas de terre comme cela ! Si nous prenons la machine à remonter le temps, nous découvrons que Ste Claire elle-même a envoyé des sœurs fonder une communauté pour répondre à l’appel de l’évêque de Reims. Les sœurs, parties à pieds d’Assise, sont arrivées dans notre ville en 1220 et la présence clarisse s’y est poursuivie jusqu’en 1792. En 1933, les Clarisses de Nantes sont venues fonder un nouveau monastère et en l’an 2000 nous nous sommes transférées sur ce nouveau site, plus adapté à notre spiritualité.

Le monastère aujourd’hui

Fidèles à notre charisme, nous sommes implantées « aux portes de la ville », suffisamment proches pour permettre à ceux qui le désirent de se joindre à nous pour la prière. Depuis le monastère, la vue enveloppe toute la ville de Reims. Notre environnement, dans un quartier en train de se construire en établissements médico-sociaux, stimule notre mission d’intercession pour le monde.
Nous sommes environ 25 sœurs, de tous les âges, venant de France et de Belgique. Nos anciennes fondations (Côte d’Ivoire, Congo Démocratique, Togo, République du Congo) nous envoient souvent des sœurs pour des petits séjours qui maintiennent la communion entre nous et ces échanges avec les jeunes églises d’Afrique, si pleines de vitalité et de créativité, nous dynamisent. La vie fraternelle est très importante pour nous !

Quelques particularités de notre monastère

Dans la longue tradition de St François d’Assise et des « sœurs quêteuses » qui sillonnaient le diocèse pour demander de quoi faire vivre la communauté en échangeant la paix au nom du Fils de Dieu, des sœurs sont parfois envoyées. Partant à pied et les mains vides, elles « quêtent » le gite et le couvert, et surtout l’amitié de tous ceux qu’elles rencontrent et que nous porterons toutes, ensuite, dans la prière.
De nos sœurs d’Afrique, nous avons reçu la prière « gestuée » : laisser le souffle de l’Esprit passer dans les gestes, au rythme d’un psaume, d’un chant, pour dire la joie de l’Évangile, parce que Dieu est Joie et que la Trinité danse !