Monastère des clarisses à Millau

Posted in Clarisses, Diocèse de Rodez, Province ecclésiastique de Toulouse

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L’histoire de notre monastère

En 1291, on met à disposition un terrain, sous la porte Noline, pour l’abbesse des Clarisses de Montpellier, afin d’établir à Millau “un monastère de son Ordre”. Après bien des vicissitudes, elles s’installent donc là. En 1324, une inondation du Tarn oblige les Clarisses à s’installer à la Porte de la Capelle. Les guerres de religion eurent raison du monastère qui ferma en 1562. C’est en 1629 qu’est implanté un nouveau monastère, au Pont Vieux, avec deux Clarisses venues de Limoges. La tourmente révolutionnaire contraindra les Clarisses, en 1792 à abandonner leur couvent et à se disperser.

En 1875, Sr Marie-Anne de Jésus arrive du monastère de Perpignan, avec 8 autres sœurs pour effectuer une nouvelle fondation, cette fois-ci dans le quartier Monplaisir. Elles s’établirent dans le monastère actuel en 1882.

Le monastère aujourd’hui

Nous sommes une communauté de 15 sœurs, issues d’un peu partout en France. Nous sommes aussi une communauté inter-culturelle puisque il y a parmi nous une sœur des Philippines et deux sœurs de Kabinda (en RDC), fondation du monastère de Béziers, ce qui est une grande richesse pour la vie communautaire, la liturgie, la cuisine… Le Monastère des clarisses à Millau est sous le vocable de “Notre Dame des Douleurs”, ou “Notre Dame de Compassion”, ce qui colore fortement nos relations mutuelles et les relations que nous avons avec les personnes qui frappent à notre porte. Bien implantée à Millau et dans la paroisse, notre communauté est aimée des Millavois.

Quelques particularités de notre monastère

Nous sommes une communauté où les relations fraternelles sont empreintes de simplicité et de bienveillance, même si les difficultés, inhérentes à toute vie communautaire, ne manquent pas. La parole circule bien entre nous, notamment, au cours des réunions communautaires, et l’un des pôles de solidité de notre vie est la liturgie et l’écoute de la Parole de Dieu.

Nous continuons à travailler à l’atelier des hosties. La confection de vêtements pour enfants, la fabrication de cartes en origami ou avec des fleurs séchées, un très petit accueil familial occupent bien nos journées sans oublier l’entretien de la maison et du jardin.