Abbaye Notre-Dame de Bon-Secours à Blauvac

Posted in Cisterciennes, Diocèse d'Avignon, Province ecclésiastique de Marseille

Localiser

L’histoire de notre monastère

Appartenant à l’Ordre Cistercien de la Stricte Observance (cisterciens-trappistes), notre communauté est née en 1817, composée de Sœurs qui avaient fui la Révolution française et rejoint dom Augustin de Lestrange, moine de La Trappe, d’abord en Suisse puis pour une véritable Odyssée monastique à travers l’Europe. Installée d’abord à Vaise, dans la périphérie lyonnaise, la communauté se transféra en 1834 à Maubec, non loin de Montélimar. Bénéficiant de la reconnaissance légale depuis Napoléon III, elle ne fut pas inquiétée lors des vagues d’expulsions, et en 1909 reprit même la fabrique d’hosties d’une communauté de norbertines obligées de partir. C’est depuis notre principal gagne-pain. En 1991, les bâtiments devenant inadaptés, nous nous sommes installées à l’Abbaye Notre-Dame de Bon-Secours à Blauvac (Vaucluse), sur les contreforts du Ventoux, au cœur des anciens états pontificaux.

Le Monastère aujourd’hui

La communauté fut nombreuse, donnant naissance à une filiation aujourd’hui présente sur les cinq continents. Si nous sommes environ 17 depuis une vingtaine d’années, cette communion fraternelle ainsi que l’arrivée régulière de nouvelles Sœurs ne cesse d’élargir l’espace de notre cœur. Nous sommes aussi heureuses d’accueillir régulièrement parmi nous des Sœurs d’autres communautés pour un temps de repos ou de refondation personnelle.

Quelques particularités de notre monastère

Notre vie, tissée par l’office divin, la lectio divina et le travail en commun, est simple et fraternelle. Le pardon quotidien permet de dépasser les inévitables frictions et de donner à chacune la possibilité d’épanouir son être profond, de même que les dialogues préparatoires aux réunions de l’Ordre. Les temps festifs sont des occasions privilégiées pour rendre grâce à Dieu parce que « il est bon, il est doux pour des Sœurs de vivre ensemble et d’être unies », dans l’étonnante diversité des dons et des parcours, dont seul Dieu connaît les secrets.

Dans le cadre de l’hôtellerie, des sessions artistiques comme des semaines d’entraide sont des lieux d’échange avec la communauté et permettent à chacun de « creuser son propre puits » là où il en est de ses aspirations. Notre désir est de pouvoir accueillir chacun dans le respect de qui il est et de qui nous sommes.