La Petite Thérèse a fêté ses 150 ans avec l’Unesco ! Ste Thérèse de Lisieux a retenu l’attention des membres de l’Unesco. Ils ont décidé, le 11 novembre 2021, de l’inscrire dans la liste des anniversaires commémorés en 2022-2023, avec Gustave Eiffel et 60 personnalités ou institutions du monde entier.
Témoin des profondeurs du cœur humain, Thérèse de Lisieux a, par sa personnalité, son œuvre, ouvert des chemins de réponse possible à tous ceux qui sont en quête de sens, à tous ceux qui recherche la paix, personnelle et universelle.
Tous les 2 ans, l’Unesco s’associe à l’anniversaire de personnes qui, par leurs œuvres et leur vie, sont des témoins pour aujourd’hui de valeurs d’humanité au service de la Paix.
– En novembre 2020, sur proposition du Sanctuaire de Lisieux, la France, avec le soutien de la Belgique et de l’Italie, choisit de présenter la figure de Thérèse de Lisieux (1873-1897), dont les écrits ont rayonné sur la vie spirituelle de millions de personnes à travers le monde.
– Validée par Madame la Directrice de l’Unesco, cette proposition est ensuite confirmée, le 16 avril 2021, par le Conseil Exécutif de l’Unesco, convaincu par le caractère universel du personnage.
– Le 11 novembre 2021, l’Assemblée Générale des pays membres de l’Unesco entérine ce choix : la « petite sainte » du Calvados représentera donc la France, avec Gustave Eiffel (mort en 1923), sur la liste des anniversaires auxquels l’Unesco s’associe pour le biennium 2022/2023.
Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, selon le nom qu’elle a désiré porter au Carmel, a voulu mener une vie cachée, « dans un désert ». Elle avait conscience que sa foi, vécue dans les petits actes du quotidien, si elle se basait sur l’amour, dépasserait les murs du Carmel et toutes les frontières.
Thérèse sur le site du carmel de Lisieux
« C’est ainsi qu’en lisant les récits des actions patriotiques des héroïnes Françaises (…), j’avais un grand désir de les imiter, il me semblait sentir en moi la même ardeur (…) Je pensai que j’étais née pour la gloire, (…) le Bon Dieu (…) me fit comprendre (…) que ma gloire à moi ne paraîtrait pas aux yeux mortels, qu’elle consisterait à devenir une grande Sainte !… Ce désir pourrait sembler téméraire si l’on considère combien j’étais faible et imparfaite et combien je le suis encore après sept années passées en religion, cependant je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande Sainte, car je ne compte pas sur mes mérites n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté même. C’est Lui seul qui se contentant de mes faibles efforts, m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera Sainte. »
Sainte Thérèse de Lisieux dans le rôle de Jeanne d’Arc
Chargée d’enseigner aux jeunes sœurs et dans ses conversations en communauté, elle revient sans cesse sur l’Amour et la Miséricorde de Dieu manifestée en Jésus-Christ.
Encore si jeune et malade (elle meurt, à 24 ans, d’une tuberculose), Thérèse pressentait mystérieusement la portée universelle de son message de paix. Et effectivement, son récit autobiographique «Histoire d’une âme», lui a valu rapidement une renommée mondiale. Édité peu après sa mort, il a été tiré à 500 millions d’exemplaires et traduit en plus 60 langues.
« Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre » (CJ 17.7).